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Belize - Guatemala - Honduras - Janvier 2017

Etape 40 - Lago Atitlan - Quartier libre à San Pedro

Mercredi 1er février. Deuxième halte dans mon tour du lac Atitlan : le village de San Pedro**. Autant le dire tout de suite : beaucoup plus touristique que le précédent. On est loin ici de la douceur de vivre de San Juan. Dès le débarcadère, les premiers cafés apparaissent sur le front de mer. Les enseignes des hôtels fleurissent un peu partout. Ok, j'ai compris. Les riches Guatémaltèques ont flairé la bonne affaire, à moins que ce ne soit nos bobos occidentaux qui ont décidé de poser leurs valises de ce côté-ci du monde. A voir.

Une fois à terre, toujours la même impression. La mondialisation rattrape le monde perdu. Dommage. Succession de boutiques et de bar-lounges pour gringos dans la rue principale. Des tuks-tuks klaxonnent à tue-tête pour essayer d'attraper le gringo.

Au milieu du bruit et de la fureur, un ange passe. Ou plutôt une nonne. Contraste du silence...

Seul point commun de San Pedro avec San Juan, la volonté farouche de ses habitants de montrer leur singularité. Ici, les luttes sociales s'affichent sur les murs. Succession de couleurs et de slogans pour lutter contre l'oppression.

Et quand il ne s'agit pas de luttes, il s'agit de faire la promotion du café de la région de l'Atitlan. Et pour cause, le village est cerné de plantations de café ! De chaque cour se dégage une bonne odeur de café... Je l'aime bien finalement ce village !

Un peu plus loin, c'est la fierté d'appartenir à la civilisation maya qui s'affiche...

Trop de monde toutefois à mon goût. En jetant un coup d'oeil sur mon Routard, je vois qu'on a la possibilité de monter jusqu'au Mirador qui domine les hauteurs de la ville. Je décide de tracer droit devant. En chemin, impossible de ne pas être attiré par l'animation qui règne au marché local. Chouette, les touristes ont disparu !

Ici, on est loin des standards des productions industrialisées. Les fruits ont l'aspect de fruits, chacun possède sa forme propre, et croquer dans une mangue fraîche demeure un vrai délice.

Je profite de ce moment pour faire quelques clichés de vendeurs et de paysans descendus au village pour vendre leur production du jour. Ici, les femmes mayas sont plus belles que partout ailleurs...

J'aime ces gens simples et droits, et je n'hésite pas à leur montrer les photos que je fais d'eux. C'est bien la moindre des choses que je puisse faire pour les remercier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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